FAQ
« Vous êtes quoi ? »
Je suis coach. Je suis une professionnelle de l’accompagnement de la personne. Cela veut dire que pour le temps de la relation de coaching, je deviens le partenaire de mon client pour l’aider à atteindre le ou les objectifs qu’il s’est fixés. Je pratique l’écoute active et je maîtrise un art du questionnement qui permet à mon client de trouver ses propres réponses et solutions aux problèmes qu’il se pose. Je lui renvoie un feed-back objectif et toujours constructif. Et puis je le soutiens dans la réalisation de ses projets, dans sa réussite et son épanouissement.
« Ça s’appelle comment en français ? »
En français, on dit « coach », mais cela pourrait être « accompagnateur » ou « accompagnatrice » du changement. L’origine du mot « coach » est française. Il vient du mot « cocher » qui désignait l’homme qui conduisait le « coche », l’ancêtre de la diligence. Le mot a voyagé dans les pays anglo-saxons pour y subir des modifications de graphie et de sens avant de nous revenir en « coach », et se traduit alors par « entraîneur », « répétiteur », « préparateur ».
« Ah, vous entraînez des athlètes ? »
Oui, aussi. Certains coachs sont spécialisés dans l’accompagnement des sportifs. D’ailleurs, c’est dans le milieu du sport que cette discipline est née. Les processus ont ensuite été adaptés au milieu des affaires puis à l’accompagnement de l’évolution personnelle. Pour ma part, je ne vous accompagnerai pas dans votre jogging ou votre séance d’abdos, mais je pourrais vous être utile si vous souhaitez entreprendre un projet qui vous tient à cœur, réorienter votre carrière… ou tout simplement faire le point sur votre vie.
« Alors vous êtes une sorte de psy ? »
Non. Le psychologue est formé pour reconnaître et traiter des pathologies, le coach accompagne des personnes bien portantes dans leur demande d’évolution personnelle. Le travail du psychologue est la réparation des traumatismes, il cherche le pourquoi du mal-être dans le passé de son patient. Le coach, lui, interroge l’état présent de son client en tenant compte de son expérience, pour actualiser ses objectifs, ses stratégies de mise en action. Il cherche le « comment faire mieux » plutôt que le « pourquoi ça ne va pas ».
« Vous êtes formé pour ça ? »
Il existe d’excellents coachs autodidactes qui se sont formés « sur le tas » et d’autres qui, malgré des heures de formation théorique, n’ont pas développé les compétences relationnelles ni bien intégré les principes du coaching… La formation est pourtant une manière efficace de devenir coach. Elle évite bien des tâtonnements et des essais-erreurs. En formalisant la théorie du coaching, en structurant la mise en pratique des procédures, et en donnant accès à l’expérience et au feed-back de coachs expérimentés, elle permet au coach en formation de se concentrer sur l’essentiel : son évolution personnelle vers la coach-attitude (positionnement du coach).
« C’est un vrai métier ? »
Oui, c’est un vrai métier qui apporte beaucoup de satisfactions. C’est très agréable d’entretenir des relations saines et constructives et de constater que, pour peu qu’on lui donne l’opportunité, chacun est capable de se déployer, de se dépasser, d’être créatif, de s’épanouir…
Le métier de coach est promu par des associations professionnelles. Le coach est tenu de se doter d’un code déontologique et de le respecter.
« Quel est le retour sur investissement (ROI) du coaching ?
Des études ont été menées par Pricewaterhouse Coopers (PwC) pour la Fédération Internationale du Coaching (ICF) dans plus de 60 pays. Les résultats montrent que 99% des clients sont satisfaits, que 83% sont prêts à recommencer et qu’ils récupèrent entre 1 et 50 fois leur investissement (dont 47% entre 10 et 50 fois et 19% le récupèrent 50 fois). En Europe, 60% des coachings sont financés par l’entreprise et 40% par les individus (aux US, c’est l’inverse). La vision du retour sur investissement (ROI) pourra donc être différente et l’intérêt du calcul, pertinent ou pas.
« Quels sont les bénéfices d’un coaching ? »
Le bénéfice d’un coaching varie selon l’interlocuteur, ses objectifs et temps. Pour le coaché, c’est une fenêtre qui s’ouvre sur ses potentialités, sur la pleine conscience de ses mécanismes internes. Parfois, les bénéfices ne sont pas immédiats et ne se révèlent que quelques mois plus tard.
« Le coaching, c’est long ? »
Le coaching s’inscrit dans un temps limité, défini à l’avance. Il répond à un besoin ponctuel, la moyenne se situe entre 3 et 6 mois, en fonction de la nature de la mission. Le rythme des séances est fixé entre le coaché et le coach.
« Le coaching, c’est cher ? »
Le coaching n’est pas remboursé par l’assurance maladie ! La prise en charge peut être faite par l’entreprise ou par soi-même. Les prix pratiqués sont libres et chaque coach fixe son tarif comme il l’entend. Pour donner un ordre d’idée, nous pouvons dire qu’un coaching pour un particulier coûte entre 80€ et 240€ de l’heure et à minima 210€ de l’heure en entreprise.
« Pourquoi dit-on que dans un coaching, un problème est avant tout une opportunité ?
Quel que soit votre problème, vous passez probablement un temps infini à en rechercher les causes sans beaucoup de succès. Vous essayez de le contourner, lui donnant par là même plus de vigueur.
Un problème est « une histoire que l’on se raconte ». Dire d’un problème que c’est avant tout une opportunité, c’est proposer de le regarder sous d’autres angles pour en faire émerger des bénéfices inattendus.